Béton de certitudes dans des cages de verre Niant la solitude aux vues de son envers, Symphonie de sirènes sur fond de pétarade, Raréfiant l’oxygène de sa triste parade.
Gratte-ciel de sans tain montant vers les nuages Forgeant là à l’humain des journées d’esclavage, Les couvrant de leur ombre, à travers des barreaux, Les isolant du nombre pour porter leurs fardeaux.
Ilots d’indifférence d’un océan de vies, Répondant à l’absence qu’en instinct de survie ; Décors bitumineux d’échoppes de trottoirs A faire du numineux, qu’un simple exutoire.
Tramway de désirs fous confinés dans des rails Serpentant dans le flou d’univers de murailles, Alentours de Babel aux portes de palais, Mêlant leurs décibels aux dentelles de Calais.
Brassage d’illusions et de fruits défendus, Tout en désillusion de voisins inconnus, Pénurie de bon sens, au goût de l’interdit, A donner aux consciences des valeurs de non-dit.
Agora d’utopie en histoire sans parole, Où même l’harmonie fonctionne à la trôle Vendant et achetant aux feux des carrefours, Tous les bons sentiments, à défaut de l’amour.
Et quand l’œil étonné d’un envoyé des dieux Regarde désemparé ce gris en camaïeu, C’est en tant que zoïle pénétrant en enfer, Qu’il voit la vie des villes et ses jeux mortifères !