Nous vivons le présent, à vouloir le futur Et nous courons sans cesse après nos illusions, Nous déshumanisant au fur et à mesure, Qu’à défaut de sagesse, s’éclipsent nos visions.
Nos vues sont la copie de parangons de toc, Que les marchands du temple écoulent à coups de houle, Parant nos utopies, de faux et de plastoc, Erigés en exemples à la ferveur des foules.
La valeur de chacun se mesure à ses biens, A ses activités et à ses références, En obligeant plus d’un à penser que terrien.
Alors qu’il est possible d’aimer et d’être aimé, Qu’il faut juste apporter de la reconnaissance, Du calme, du paisible, sans besoin d’essaimer.