Vos
poèmes

Un con senti, non tarifé,
Pour un délit de mise en bouche,
Voilà comment, bien attifer,
Un fait de sodomie de mouche !

Que penser, alors, de la presse,
Qui d’un fétu de vie privée,
Nous étourdit jusqu’à l’ivresse
De ses artéfacts dérivés.

Il est vrai que tel un diptère,
Grisé rien qu’à la vue du sang,
Ceux qui ne savent pas se taire,
Aiment l’odeur de l’indécent.

Entre informer et se vautrer,
Entre éclairer et barbouiller,
Que cherchent-ils à impétrer,
A n’aimer que l’acier rouillé !

L’autre pouvoir, à trop vouloir,
Etre la croix de la conscience,
Pourrait demain plus nous « chaloir »
A tant de manque de sapience.

octobre 2011