La nuit se décolore aux psaumes de l’aurore Chaulant d’un voile blanc la passion des amants Déçus que le décor aux moments des « encore » Brise de faux- fuyants leurs jeux de mieux-faisants.
Dans des draps de pongés, pillés de volupté, Aux blés des traversins, à la courbe d’un sein, Les corps emmêlés, d’un juste autodafé, Aux lueurs du matin, ont proclamé la fin.
Aux soupirs de la chambre, aux cris qu’on se remembre S’insinue le silence, comme une pénitence, De cette esquisse d’ambre, qui là le tout démembre.
Et les reflets du jour, en rayons aux ajours, A la délitescence de leurs sens à outrance Marquent par leurs décours, l’agonie de l’amour !