Le couvercle de fer Qui couvrait leur enfer Vient de se fissurer, Laissant par là entrer Des vents de liberté, Des airs d’égalité Et le besoin d’amour Qui manquait à leurs jours.
Pris entre la vertu, L’atimie des battus Et les envies de rêves A reconquérir Eve, Aux frou frous de la toile, Ils ont levé le voile Qui masquait leur mésaise Sous des tas de fadaises.
Au doigt de la sharia Et ses « pas ! » en noria, Au joug d’ayatollah, Promettant l’au-delà, Courbés sous des führers Marchant à la fureur, Ils n’avaient d’avenir Qu’à mourir en martyr, Croyant que dans le ciel, Etait l’existentiel !
Libérés dés demain Des griffes de leurs mains, Regardant l’occident, De leurs nouvelles dents, Resteront-ils assis À la démocratie Ou aux voix des grands frères Joindront ils leurs prières ;
N’ayant leur équilibre Qu’en étant jamais libres ?