Le voile des saisons a serré ses bras gris, Autour du tendre cou de mes rêves d’enfant, Brisant en fins morceaux le miroir des envies Dans lequel j’avais vu mes murs et leurs refends.
De mes espoirs d’hier, des mots de mes chimères, J’ai senti le soleil baisser à l’horizon Pour plonger doucement dans l’onde de l’amer, Me mettant peu à peu au banc de la raison.
De mes vues d’être roi, j’ai descendu les marches Pour n’être que bourgeois, trouvant mille reflets A prendre l’escalier qui évitait les arches.
Et quand de mon palier qui descend au cellier Je regarde certains, les yeux pleins de regrets, Je sais que c’est de moi que j’étais prisonnier ;