En occultant le temps de nos métamorphoses Derrière le béton de leurs ignominies, Ils ont enduit de gris toutes nos belles roses, Nous montrant de la vie que sa couleur vernie.
En hérissant nos prés de bouts de barbelés Pour confiner nos rêves à leurs chemins étroits, Ils ont ouvert la voie à nos besoins de blé, De soleil et d’été, au lieu de leurs champs froids.
A mettre des barreaux aux plumes des oiseaux, Ils ont donné des ailes aux yeux de nos chimères Peignant l’ombre derrière, au sifflet d’un appeau.
Plus on construit des murs, plus on répand l’envie De voir l’autre côté, un peu comme la mer, Afin de vérifier si là bas est la vie ;