Demain nous reviendrons vers ces atrocités, Regrettant les moments de bonheur et de paix ; Je sens déjà monter en hordes dispersées, Les loups vociférant à l’orée des futaies.
Le futur m’engloutit, m’imprègne et m’horrifie, Sonnant de son tocsin le glas de notre temps ; Et là de dans sa bulle, au mal que l’on défie, Le monde se complait à rêver qu’au présent.
Je vois, moi babillan, s’égrener les secondes Des délais accordés, aller vers l’échéance D’une époque finie et déjà moribonde.
Et j’entends les apprêts du règne de l’après Où l’homme affranchi va vers sa déchéance ! Ne voulant plus des autres, à les voir de prés ;
N’ayant pour son prochain, que phobie et méfiance.