Je surfe sur le vague, aux confins de l’amer, Là où le ciel rejoint les îles de la terre, Là où entrent en conflit, l’ennui et mes chimères, Tant ruissellent les sources, où je me désaltère.
Je prends tous les courants, je suis tous les versants, Du relief et du vent, croyant, dans tous ces vers Ecrits au même temps des croix et des croissants, Trouver un jour, l’an droit, quand tout va à l’envers.
Avec les mêmes mots, on me dit blanc et noir, Réclamant le matin, le tout et son contraire, Quand on ne veut plus rien, à l’arrivée du soir !
Je glisse sur le fil de l’incrédulité, Ne me voyant plus là, que comme vache à traire, A me passer l’hiver, pour de beaux jours d’été !