L’encre de mon stylo a rejoint l’encrier Des rêves éperdus de mes vers premiers, Elle s’est évaporée, ne laissant derrière elle Que le triste reflet d’une fade aquarelle.
Croire qu’il suffisait de mettre en quelques pieds Des mots et des idées, pour dire qu’on y est A des rêves d’enfant, les contes et les chimères, Qui d’ « il est une fois », finissent dans l’amer.
J’ai descendu des vers à en devenir saoul, Noyant mes illusions dans des copies de moules Sans jamais arriver à faire même semblant, Tant de la poésie, ils étaient bien trop grands.
J’ai compris aujourd’hui à lire les plus beaux Ce que crie le poète, quand le poètereau Lui ne fait que rimer des mots avec des mots, Sans que rien ne s’écoule du bout de son stylo !