Le ciel n’a pas envie de perdre ses nuages, Ni de laisser sa pluie s’en aller loin d’ici, Il aime ses saisons et tous leurs grands voyages Et sait de la nature, préserver l’eurythmie.
La mer en se taisant ralentit ses colères Transformant le bon grain en calme alcyonien Et pendant qu’elle éteint le vent et le tonnerre, Elle fait d’une tempête un temps Apollinien.
La terre dans son sein a le goût du chaos, Cachant dans son magma,et la lave et le feu, Mais elle sait d’un rien, se mettre à l’adagio, Pour faire d’une orange, un paradis tout bleu.
Et l’homme dans tout ça n’est pas dans la mesure, Jouant de l’alternance à coups de dissonance, Mettant son acuité sous le fer des armures Quand pour lui l’équilibre n’a pas plus d’importance.