Tu n’es que l’illusion de nos métamorphoses, Nos nuits se sont fanées à l’érosion du temps, Enlevant des jardins toutes les jolies choses Qui donnaient des reflets à nos tendres moments .
Nos peaux n’ont pas senti le déclin de l’été Peindre au roux de l’après nos délices d’avant ; Ne voyant pas plus loin que nous, nos yeux étaient, Dans l’ombre du toujours, à vivre leur présent.
Mes mains ont retrouvé le froid de ton absence, Ton cœur s’est envolé vers d’autres destinées, Me laissant là sans voie, à m’enquérir du sens.
Et de ce qui fut toi, et de ce qui fut-nous, Ne reste là que moi, à hier agglutiné, A ne penser qu’à l’huis et aux clés du verrou !