A force de les voir dans des miroirs sans tain, On finit par penser que d’une autre planète, Elles sont venues un jour modifier nos destins, A grands coups de bonheurs, de chagrins et gamètes.
De champs de dominance en ravins de conquêtes, D’océans de violence, en déserts d’ambition, Elles ont, de mers tranquilles asséché nos tempêtes Et de jardins fleuris apaisé nos passions.
Et par rapport à elles, sans nous voir en image, A vouloir être « soie », tout en se voulant autre, Elles ont de nos passés balayé les usages, Peignant nos certitudes, de céruse et de peautre.
En faisant de leurs ventres, des rivières domptées Et en montant aux branches, des bois de connaissance, Dépassant le primaire par leur dualité, Elles parfument le monde, en nouvelles fragrances.
Second pilier du ciel, aux mots des temps anciens, Nanties de l’autre sens à redonner du sens, Dans d’autres directions elles montrent un chemin, Qui pour notre univers, est demain notre chance !
« le poète a toujours raison, La femme est l’avenir de l’homme ! »