La courbe de tes seins dans mes yeux attendris En un enchantement, me fait petit enfant Me renvoyant le temps ou sans à priori, Elle rythmait mes jours de merveilleux instants.
Jolies poires gorgées de soleil et d’été Me rappelant la mer, qui de l’eau à la bouche Rassasiait mes envies de bouts tendres à téter, En y faisant couler le miel de la farlouche.
Et même si depuis, j’ai assouvi mes faims, Remerciant le ciel du don de tous ces seins, Je ne sais résister aux sombres aréoles Et le moindre sillon me transporte et m’affole.
Et quand d’un rien de soie, nimbé de transparence J’entrevois la douceur des joies de mon enfance, Mes mains n’ont plus de cesse à devenir caresses, Faisant dire à mes mots mille et une promesses .