Parfois pour m’étourdir, je fais parler les mots, Les jetant là sans loi, du bout de mon stylo, Pour n’avoir, que les sons d’une simple musique En les faisant pleurer, en quatrains poétiques.
Parfois, pour expliquer, j’utilise des mots, Les choisissant exprès en termes de philo, Pour être très précis, mais aussi pragmatique A les faire exprimer rien que de la logique.
Et ces mots, bien souvent, ce sont toujours les mêmes Mis là dans mes versions ou bien dans mes chansons, Qu’ils donnent des ratios, ou qu’ils disent je t’aime ;
Le mot, caméléon, prend la couleur des sens, Des moments de la phrase aux temps de la saison, Il n’est que la matière où puisent nos consciences,
Le vrai et son contraire, au jeu de l’arbitraire !