En nous montrant leurs crocs, de terreur et d’effroi, Les vieux loups des forêts, au nom de sales idées Mordent à grands coups de dents, dans notre liberté, Imposant nos espoirs aux griffes de l’octroi.
Des merveilleux étés, soudain devenus froids Ils en font des hivers, de brouillards, de gelées, Recouvrant le soleil d’ombre de barbelés Pour dessiner la joie aux traits du désarroi.
A petits coups de faux, déguisés sous des croix, Ils fauchent nos jardins, réséquant leur beauté Pour laisser sur le sol que des herbes affolées.
Et aux bruits de leurs mots, marchant au pas de droit, Levant leurs mains au ciel, croyant nous voir chanter, Ils voudraient de nos têtes, enlever nos pensées ;