Quand d’autres s’empoisonnent à grands coups d’orviétan, Cherchant à lénifier un présent trop pesant ; Quant au bout des seringues, à mélanger leur sang, Ils accolent l’hiver derrière le printemps,
Quand tout leur équilibre, à force de pilules, Ne tient plus qu’à un fil, au-dessus du néant Et que le quotidien les laisse là béants, A ne plus voir leurs jours qu’aux claies des ergastules,
Je me suis mis aux vers et à la prosodie, Trouvant mon eurythmie, en gravant des quatrains, A ne plus voir mon pain, comme une tragédie.
J’ai arrimé mon temps aux règles des poèmes Et dans l’allégorie, en trouvant de l’entrain, J’ai donné à ma vie, la joie de ceux qui aiment.