D’un coup de crayon noir, tu donnes à ton regard Des sons de bruits d’airain en plein cœur de la nuit, Allumant tes yeux vairs de feux de samovar Me faisant voir le jour à l’heure de minuit.
D’un doigt de camélia, tu te poudres le nez Et d’un pinceau de riz aux senteurs de fruits doux Tu peins de kaolin ce que Dieu t’a donné, Accrochant du radieux de ton front à ton cou.
D’un morceau de cerise aux lèvres de ta bouche Tu dessines l’amour en détrempe de sang Adornant ton sourire en relief de piédouche.
Et d’un trait de ciel bleu en ombre de paupières Tu noies mes rêveries dans le bain délassant Des lagons d’océan qui couvrent ta visière.