Quand demain les années, dans tes yeux étonnés Auront sur mon déclin, fait sonner leur tocsin Te faisant mieux cerner ce qu’il faudra donner Pour que tous tes refrains ne partent pas en vain.
Quand tes bras toujours verts, n’auront plus que mes vers Pour combler leurs soupirs à vivre aux souvenirs De cet autre univers de mes jours de trouvère Où d’un simple sourire arrivait mon désir.
Quand nos vingt ans d’écart, à l’image d’Icare, Auront brûlé leurs ailes aux affres du réel Me laissant là hagard à n’être qu’avatar ;
Je ne serai pour toi qu’un trop de désarroi, Un bagage cruel à te priver du ciel Oubliant le pourquoi de tes premiers émois,
J’aurai fait là, pour toi, le plus mauvais des choix !