Et je me suis levé de ce bûcher de larmes Où se noyaient mes yeux à trop vouloir pleurer Pour me trouver l’envie de reprendre les armes Laissant à mes regrets leurs jours de pas assez.
A force de tenir mon sang de dans la glace Comme des mots d’amour à jamais prononcés, Mon cœur ankylosé gardait de ses impasses L’empreinte de mes pas sur la neige gelée.
Mon ciel vit les reflets de ma métamorphose Renvoyer du soleil les traits de ses archers Qui d’un grand champ d’ivraie firent éclore des roses, Jetant l’ombre de l’ombre au jardin des passés.