Sur un arbre perché, aux brumes du matin, Ses ailes repliées, comme un oiseau blessé, Mon ange a pris sa pause, oubliant mon destin, Lassé d’être l’écho de mes mots insensés.
Au mépris de son rang, il m’a laissé tomber Jugeant mes mimésis de par trop léonins, Ne voulant plus la nuit cautionner mes bordées, Disant que c’est pas ça d’être un ange gardien !
Je vis depuis sans lui , là de l’autre côté, Mon ombre m’a quitté , je suis là , sans filet, N’ayant que son portrait , trop dur à oublier.
Et inlassablement , son absence me tue, Emprisonnant mon cœur dans le plomb des regrets, A changer mes croyances en un lot de vertu !