C’est la trace de pas qu’on laisse sur le sable, Témoignant seulement d’un passage d’oiseaux Nomades, ou l’image, en résumé de fable Crie ; c’est le frisson qui nait au duvet de la peau.
Un vol, albe, léger comme une simple plume Et ses bruissements d’ailes aux confins des nuages Vient ; il est suspendu à des fils d’amertume Frêles dans l’éther blanc des envies de voyage.
Le vent sur ses sommets, il fuit, agile comme Le sont les mots d’un rêve ou le sens s’établit Dans les vapeurs bleutées des feuilles de pastel.
Les vers qu’on éviscère au tranchant de nos rimes Se déversent sans fin aux portes de l’oubli, N’ayant pour tous rappels que l’encre qui imprime.