Beauté qu’on emprisonne aux geôles des credos Des statues pétrifiées sur des socles de sable, Cachent ses yeux éteints, secoués de sanglots Sous des haillons de bure, au prétexte de fables
Esprit qu’on interdit aux vagues du savoir, De lacs apprivoisés par des digues de pierre, Couleur que l’on détruit à petits coups de noir Par des tons de pouvoir au fard des cimetières.
Barrière délétère aux confins de la mer Où naît une autre vie de besoins et d’envies Empêchant d’avancer pour des idées d’hier.
Et aux rets désuets où le rien vous contraint Se leurrant de vouloir enfermer les avis, C’est le rythme du temps qui voit que c’est en vain !