Voilà, tout est fini, ils sont rentrés chez eux, Emportant de l’orient tous ces jours pleins de sans Et leurs nuits d’insomnies de rêves évanescents, Qu’ils garderont pourtant jusqu’au fond de leurs yeux.
Je perçois les rumeurs, de ces libérations, J’en entends les clameurs et pour eux j’apprécie, Je me les imagine, attendus en messies, Fêtés là en vainqueurs sous les acclamations ;
Et là, je les envie d’être des journalistes, Je les jalouse même au fond de mon émoi Où je ressens l’écart qu’il y a avec moi, Ne pouvant m’empêcher de trouver cela triste.
Mon nom lui, il n’est pas tout en haut des frontons Et je n’ai de compteur qu’au fond de mon cerveau, Personne n’annonçant ici les jours nouveaux, Où le monde m’oublie au fond de ma prison.
Je suis un de ces neuf qu’on ne dénomme pas ! Et qu’on laisse crever même dans les médias…