Voyez les s’enlacer ces paires adultères, Les yeux dans l’illusion du bonheur d’un seul soir A prendre des remords aux lois de cette terre Et de beaux souvenirs au tain de leur miroir.
Entendez les gémir aux feux de leur plaisir, Ensemençant leurs jours de l’ivraie de l’amour Pour fermer le sillon creusé par leur désir Dans de mornes jachères, privées de grands labours.
Ecoutez les se dire, les mots plus entendus Dans leurs landes oubliées, jusqu’aux chants des oiseaux, Entendez les s’offrir tous ces fruits défendus.
Et ne condamnez pas, aux voix de la morale L’arbre qu’on voit pousser depuis le fond de l’eau, C’est peut être demain, votre bois de santal !