La nuit, au fond du lit, j’ai cru, rien qu’un instant Que l’amour s’écrivait à presque tous les temps ? Durant ce bon moment, de joie et de bonheur, Mon cœur tout médusé, mon cœur, tout à son heur, Faisait pousser des fleurs dans des friches incultes. Oh ! Que les jours sont beaux, lorsque l’esprit exulte ! Mais le futur se meurt aux rêves si fragiles, N’étant que de la pierre aux assises d’argile, Et tous mes jardins fous, aux parfums d’irréel, Montrent que la forêt, ne monte pas au ciel !