Tout près, sur le dessus de ton zeste amabile, Figée dans la chaleur de ton intimité, Ma main intimidée redevient malhabile, Perdant tous ses modèles, mille fois imités.
Je me peins une toile, comme un conte de fées Et j’y mets ma folie en coloris d’envies, La nuit là qui se tait sur tes cheveux défaits, Me fait petit garçon redécouvrant la vie.
Tu es là qui me guette à attendre mes doigts Serpentant doucement autour de mes arcanes, Tu connais la magie qu’elles tissent sur moi, Obligeant mon désir au jeu de leurs chicanes.
Le babil de ton corps, les vagues de tes draps, Les cloches effrénées des mots de tes pensées, Le bonheur et la joie, la douceur de tes bras, Tout me laisse étonné d’être si insensé !