Enluminures fauves aux arbres des forêts Reflétant tous leurs temps aux glaises des labours, A mettre la nature à ses quartiers d’arrêts Pour préparer l’hiver à ses jours bien trop courts.
Le soleil clair de plaine en fond de ciel gris bleu Jette des ombres pâles aux herbes desséchées Que quelques fleurs fanées, de refus de franc jeu Parsèment de couleurs en adieux à l’été.
Sur les fils des portées, en notes de musique Les oiseaux rassemblés attendent le bon air Pour jouer le morceau de leur juste logique.
Et les matins brumeux de leurs contours voilés Cachent de cache nez les quelques téméraires Que le grand vent du Nord n’a pas effarouché