L’exigu de mes vers, donne à tous mes sonnets Des dehors de jocrisse émaillés d’insolence Et leur ithos pataud, d’humour de lansquenet Ne sont que les pin pon de klaxon d’ambulance.
J’aligne au jour le jour des kyrielles de mots, Je mélange des rimes avec des assonances Et à mes arguties en guise de promo, J’ajoute du pathos sur fond de dissonance
De notre prosodie, j’en oublie les traités Et tout ce que j’écris, là en cacographie Ne correspond jamais à ce que j’ai souhaité, Mes possibilités souffrant de dystrophie.
J’ai pourtant pour la lyre une envie d’amoureux Qui ne vivraient l’amour qu’à grands coups de fantasmes Ne prenant du plaisir que comme les chartreux, Pour qui c’est leurs demains qui leur donnent l’orgasme !