Nos sonnets ne sont bons qu’aux longs sons du canon Car il faut de la cause, pour bien dire les choses ; C’est dans l’opposition que se font les grands noms, Là haut à l’héliopause où se meurent les roses.
La poésie s’écrit dans le sang et les cris, Qui d’une dictature dévoilant l’imposture Ou alors d’un conflit dont on ouvre le lit, Quand ce n’est d’un haut mur où on fait les fissures.
Le poète a raison, qu’ailleurs de sa maison, Lorsqu’aux bruits du silence doit voir la dissidence Et que l’absolution mérite l’affusion.
Les amants du Parnasse, pour être dans la glace Trouvent leur quintessence à l’arc d’iridescence, Tant il n’y a de place pour les mots sans menace ;
Le temps, l’amour, les fleurs, sont pourtant le bonheur !