La mer se morfondait. Des dauphins disparus Geignant, la larme à l’œil, sur la terre perdue Vergogneuse, peignaient de désuètes toiles D’un antique tableau, s’estompant sous le voile.
C’était l’ ère bénie , où aux vagues salées, Mes regrets, essayant de me le rappeler, Se voyaient, crustacés et vertébrés marins, En plus de gros poissons, sur des coraux divins.
Mais l’homme a en son sein, les sens de son malheur, Qui conjugue au présent la vue de son bonheur, Faisant un désert d’eau, de cette immensité, Effaçant de l’aven ses futures années.
Et j’ai vu les dessins de nos demain meurtri Qui là, sur nos folies d’héritiers trop nantis, Passaient, laissant ici de leur indifférence, Casser naïvement, nos dus de survivance. mai 2008