Tu sembles si fragile, qu’au premier coup de vent, J’ai peur que tu t’envoles au-dessus des nuages, Que tu partes la haut, au-delà du vivant, Me faisant regretter d’avoir ouvert ta cage.
Derrière mes barreaux, tu maudis mon amour, Tu crois que j’ai pour toi, bien d’autres sentiments, Quand je n’ai qu’une peur, qui hante tous mes jours, Qu’on puisse un seul instant te créer des tourments.
Tu te crois à l’abri, dans ton donjon d’ivoire, Tes yeux jamais mouillés par le grain du malheur, Que j’ai d’un parapluie, empêché de te voir, En peignant son dessous du grand bleu du bonheur .
Mais je sais que déjà, arrive le printemps, Qui vers les chants d’oiseaux, emporteront tes pas Pour aller vers demain, accélérer le temps, En riant des frayeurs de ton pauvre papa !