Et même en haut du ciel, on dit que les étoiles, Ont, elles aussi besoin, d’avoir tout autour d’elles, Pour leur course sans fin, sur cette grande toile, De galantes lunules qui leur donnent des ailes.
Comme dans la forêt, les arbres et les fleurs, Qui ne peuvent pousser, sans eau et sans soleil, Quand d’autres arrogants, croyant maitriser l’heure Annoncent leur lever , sans besoin de réveil.
Seul, nous ne voyons plus, n’ayant rien que nos yeux, Pour voir autour de nous, quand c’est dans ceux des autres, Qu’on regarde le monde, en le voyant des cieux.
Tout se construit ensemble, en se donnant la main, Seul on n’est que le grain, de blé ou bien d’épeautre, Qui ne fait pas le pain qui nourrit nos demains.
Seul, on n’est que l’amour, qui attend là son tour !