Quand mes mains sur ton corps, par une nuit d’été Je parcours de mes doigts tous tes jardins secrets, Je sens s’illuminer les lueurs orangées Qu’au fond de mon ennui, je croyais aux arrêts.
Des flamboiements d’étoiles où le ciel s’enlumine, Des aubes boréales et des feux de Bengale, Des caresses où la peau se couvre d’églantines Et des cris de plaisir aux notes musicales.
Troublé par la douceur des baisers de ta bouche, Je sens mon horizon venir au premier plan, Quand tes seins, à mon jeu, deviennent moins farouches.
Et tandis que tes yeux s’embuent de trop de larmes, Les portes de tes jambes en un tremblant élan Réveillent de ma paix tous mes adieux aux armes.