Jouant le devenir du monde à chat perché Il mit nos valeurs dans des carrés de marelle, Berçant de ses comptines des enfants apeurés, Leur laissant pour rêver que le seau et la pelle.
Il leur banda les yeux de couleurs d’arlequin, Pour échanger des billes qu’il ne possédait pas En croyant que Noël était toujours demain Et qu’on pouvait encore donner sa langue au chat !
Il leur dit des souris qu’elles pouvaient être vertes Et qu’au Monopoly on pouvait tout gagner, Tant à ce petit jeu, on n’ a jamais de perte.
Et quand pris sur le vif, doigts dans la confiture Des lois de la partie il voulut tout changer Pour qu’après la récré ,il se fasse le mur,
C’est aux princes charmants qu’il fit beaucoup d’enfants !