Quand mes yeux te contemplent, ô triste comédie Où se joue le présent, sans futur ni passé Et que d’aucun canon ne vient la parodie, Le sol de ses stolons crie qu’il en a assez.
Quand plus rien de la terre agriffe notre ciel Et qu’entre l’air et l’eau, on ne voit plus le voile, La mer, huile sans creux bannit son essentiel, Elevant au carré la course des étoiles.
Quand le rêve se perd au sucré de l’amer, Effaçant des demain, la beauté du jardin, Pour ne plus que cueillir les fruits de l’éphémère, Nos ouches se flétrissent aux couleurs de l’andain.
Quand plus que ce moment n’est que la référence Et que le maintenant dicte sa loi au temps, Je sais qu’est arrivé l’ère de décadence Et qu’après cet hiver ne suit pas le printemps !