Tes mains se sont enfuies d’un désert de misère Où le sable trop brun n’absorbe plus le sang, Où la vie et la mort partagent leur frontière Sélectionnant leurs proies aux filets dérivants. D’images de on dit, d’envie de paradis Pour de pâles reflets aux miroirs des oiseaux Sur leurs ailes ténues, sans regret sans dépit En or marmoréen tu changes ton tufeau. Et quand de ta galère, au rythme des vautours Tu débarques à Cythère tondu comme un houppier, C’est dans un squat glauque que de ton désamour Tu veux mettre le feu, sans avoir de papier !