Leurs amours n’ont été que des vagues volages, Tombant de temps en temps sur des grèves illusoires ; L’océan et le vent, de leurs nombreux voyages, N’ont gardé de leurs cris que l’aise de l’histoire.
Et maintenant qu’elles n’ont que des besoins de plages, Qu’il faut pour leur demain des anneaux de corail Pour donner à leur sens, la houle de leur âge, Leurs tourbillons sans fonds, débondent leur tramail.
Est-ce toujours à dire, aux phares de l’amer, Qu’au-delà trop de courses, il n’y a plus de port Pour les jolies galiotes ayant aimé la mer ?
Ô sinistre sorite en manque d’horizon, Qui aux galères envoit pour un simple décor N’ayant pas le respect des temps de nuaisons,