Nos vies sont aujourd’hui comme des villes en ruine Ne restent que les blocs , sans toit et sans ciment, Que le temps assassin ,de ses humeurs chafouines Balaye sans arrêt de ses grands coups de vent.
Leurs ruelles privées d’habitants et de bruit Ne laissent que les ronces envahir leurs pavés Et de leurs devantures , tout en habits de nuit Ne sort que l’illusion de sons d’humanité.
Pourtant , des soirs d’été par leurs carreaux cassés Ont peut voir les regrets des splendeurs d’autrefois Jouer de leurs cœurs secs des danses endiablées.
Et d’une arrière cour où plus personne passe Des spectres de bonheur, d’il était une fois, Se content des histoires qui rouvrent des crevasses