Quand, pris dans la douceur de ton intimité, Je m’en vais et reviens au rythme de tes reins, Tout mon être n’est plus que la sublimité D’un air de toccata joué au clavecin.
De ton corps qui gémit aux arias de ma peau S’écoutent des sanglots de limbes de corolles Qui font vibrer le vent, comme un frêle rideau Aux bruissements de l’air, se gonfle et puis s’envole.
En mille éclats de doigts, mes mains devenues toi Se sont mises à jouer un solo d’harmonie En trois petites notes, à nous, à toi, à moi.
Et au bout de l’instant, quand, éclos de la nymphe, Se déchirent du ciel les nuages en un cri, C’est la larme d’un luth qui coule de la lymphe ;