A tous ces jours Sans plus de nuit, A cet amour Qui s’est enfuit ; A nos caresses En souvenir A cette ivresse De nos délires ; A nos chemins Qui se séparent, A nos demains Qui là s’égarent ; A nos deux mains Privées de paire, A l’inhumain De cet impair ; A nos envies Trop vite éteintes, A notre vie En demi-teinte ; A nos clichés Là dans la glace, A nos psychés Là dans l’impasse ; Aux soirs sans toi Aux matins blêmes, Mes mots , sans toit Ont des problèmes ; Et ce refrain Toujours le même Devenu frein De nos je t’aime ; Nos maintenant Sans plus de guide, Nos mains tenant Qu’un peu de vide ; Nos étés gris, Nos hivers verts Et mes écrits De trop de vers ; Et cet oubli Qui ne vient pas, Cette folie Là en trépas ; A nos regrets Du temps passé Et aux secrets Jamais classés !