L’amour suit les saisons, avant que ça ne casse, Croyant aux oraisons, qu’aux propos des préfaces, Quand là dans l’escalier, aux strophes d’un poème, On pense du palier, qu’on vous dira je t’aime.
C’est là que l’amour va ! Voyant dans son printemps, Des éclats de nova exonérés du temps, Des toujours, sans jamais, des jamais pour toujours, Où rien que le mot "mais", ne peut plus avoir cours !
Ainsi vient son été et ses jours sans pareil, Où ce qui a été, se dénoue en merveilles, Où d’une fleur des champs, on se fait des bouquets Et d’un dièse de chant le plus beau des acquêts.
Mais vient toujours l’automne et tous ses jours de pluie, Ses manteaux qu’on boutonne, ses bien trop longues nuits Et ses élans trop lents qui se recroquevillent, Inscrivant au bilan déjà des apostilles.
Alors quand vient l’hiver et qu’une page blanche Ensevelit nos vers, aux bruits d’une avalanche, On comprend que l’amour, voit là venir sa fin Et que de son « toujours » n’est que mot d’aigrefin !