Si je partais demain aux géhennes du feu Pour expier le temps de mes maux du présent, J’aurai pour cette terre un mot de désaveu, N’ayant pas réussi à en saisir le vent.
Pour expier le temps de mes maux du présent, A demander pardon aux plis de mes démons, N’ayant pas réussi à en saisir le vent J’errerai aux confins des horreurs et des monts.
A demander pardon aux plis de mes démons Pour n’avoir jamais vu de mon jardin les roses J’errerai aux confins des horreurs et des monts, Attendant du destin une autre apothéose.
Pour n’avoir jamais vu, de mon jardin les roses A me piquer les doigts au sang, de leurs épines, Attendant du destin une autre apothéose Je pleurerai mes jours dans une toue sapine.