Son corps n’a que des hauts le cœur Et son cœur plus jamais d’encore, Ses yeux n’expriment que rancœur, Elle l’ôte de son décor ! Elle le raye de sa vie, Elle le gomme de son livre, Ce n’est pour elle que survie ; De quoi continuer à vivre ! Elle s’en va sans un regard, Tournant la page du passé, Même ses souvenirs s’égarent Au temps des amours dépassés. Elle a refermé derrière elle L’huis par lequel elle est rentrée, Déliant là une ficelle Qui la retenait séquestrée. Du doigt elle a mis une croix Sur des océans de galère Et rien que ça, fait que décroit Déjà ses vagues de colère. Elle a chassé de ses idées Ses mains, sa peau et son odeur, Jetant là à nouveau les dés Des demain flous des hasards d’heures. Elle regarde une fenêtre, Au loin là bas toute éclairée, Elle sait là que c’est peut être, Qu’elle pourra se libérer …