Déjà notre ciel bleu se salit de nuages ; De grosses nuées grises aux faciès menaçants Rappellent l’autre temps où dans l’excès de rage, Nos mondes s’écrivaient en déliés de sans.
Sur nos coques de noix, pas trop prévues pour ça, Les mats, au désarroi, larguaient déjà les voiles, Conscients du coup de vent, qui bientôt là deçà Pourrait nous emporter, là-bas, vers les étoiles.
L’océan déchainé n’en peut plus de gronder, Annonçant pour demain, le jugement dernier, Pendant que l’inconscient ne voit rien exonder.
J’ai déjà, dans la bouche, un goût de cachets d’iode, Je sais bien ce qu’instruit le clan des acconiers, Je crains que ne débute une triste période !