Elle est à l’agonie, la pavane des mots, Ayant perdu ses ailes aux rayons du soleil ; Ce qu’on croyait d’abord, n’être que du sommeil, Cachait sous l’oreiller de bien plus graves maux.
Et même s’il est vrai qu’on en souhaite partout, Et même si le monde en recherche les pas, Il ne s’en lit plus guère et même presque pas, Tant nos maisons de vers n’abritent plus de fous !
Paradoxe d’intox que tous ces beaux recueils, Portés aux firmaments par des crèmes punaises, Ne parlant de cet art qu’à travers leur orgueil.
Aragon, Mallarmé, Hugo, tous ces talents, Vous avez de la mer, de si hautes falaises, Que nos sables de baies semblent aujourd’hui, trop blancs !