Le chemin du bonheur vers l'aine vaporeuse Creuse la forêt dense à la terre poreuse ; Le Nom brille en un trou le frisson sensuel Qu'un sensitif passant donne du haut du ciel ; Sous la colline intense, où l'herbe noire et humide Croît doucement, sommeille un précieux liquide Dont le miel, en filon doré, fuit de son pont ; Le chêne au tronc soumis aux caresses répond : Le sentier s'est couvert de ses racines mauves Quand la main s'est posé sur le garde cinglant ; Au bout du bois durci se lèvent les chairs chauves Pour y laisser tomber les gouttes de son gland.