Sous la voute fine des arbres qui dansent, Dans un décor pastel où les consciences s'estompent Les corps se hissent et du mariage les liens se tissent.
Puis l'art amoureux laisse la place à l'ardence, Résonne la sonnette, du serpent qui trompe; Alors plane la fin de l'oaristys.
Dans le froid clair-obscur d'une chambre nuptiale Le lit de marbre rude où fusionnent les âmes Se trouvent deux corps enchaînés dans le mistral. Et lorsque les liens qui brûlent éteignent la flamme
Les pieds quittent Terre, c'est de Mercure la chute. Tristes Eros et Vénus perdus par Le Caravage Silence abyssale où l'Amour fit des ravages Tandis que seuls demeurent les maux ; silence, chut.