Le Soleil qui se lève dans un parfum de brume Tandis que les pavés, chatoyants de rosée Sèchent les larmes de pluie, l’âme sous la Lune.
La rue silencieuse d’où jaillissent des hurlements Le zoo d’une tête aux ani-mots échappés Monde zinzinulant ou zinzin seulement
Du soleil ! Puis la nuit... ô joie bien éphémère, Du réveil de minuit. je ne peux me soustraire À mon devoir (sur table), addition de malheurs. Chaque fraction de seconde multiplie l’horreur.
Je suis divisé entre écrire sans réussir Et sans réussir écrire, par manque de suite Dans les idées. Il me reste qu’une chose à dire: De cette triste classe, je veux prendre la fuite.