Me voilà encore, Entre mes souffrances obstinées. Te pensant dans mon alcôve, Qui crie ton nom, ô belle fée.
Je souffre par ce remords, Qui me laisse toujours dans les bras de quelque mort. Je souffre par cette terrible peur : Que tu t’en ailles, et m’enlèves le restant bonheur.
Et je marche avec ces frissons, Puis je dors entre les démons, Pour te penser avec tant d’impatience, Et te dire avec l’âme, que mon cœur devient mince.
Les instants restants, pourtant, je les donne à toi, Afin que tu restes proche de moi, pour cet amour qui s’accro Et pour cela qui me donne la joie invisible, tes in intentio
Mais je te prie, belle lumière, de ne pas accomplir, L’acte que plus me blesse, De t’en aller, et enfin, me finir.